SHARON À CARLING ET PARKDALE

Quick facts

La photo que vous voyez à l’intersection des rues Carling et Parkdale montre la technicienne de laboratoire Sharon Argue (debout à droite) qui inspecte le nouvel équipement médical durant la visite du gouverneur général Roland Michener dans son laboratoire vers la fin des années 1960. Sharon a commencé à travailler comme technicienne (ou, maintenant, technologue/technologiste) de laboratoire au Grace Hospital, à Ottawa, en 1966 (il sera démoli en 1999), peu de temps avant d’entrer au service de pathologie de l’Hôpital Civic d’Ottawa. Elle a pris sa retraite en 2013.

La majorité des techniciens qui travaillaient dans les laboratoires d’hôpitaux, à cette époque de grandes découvertes et innovations médicales, étaient des femmes.  Néanmoins, lorsque les historiens parlent des découvertes importantes en technologie médicale durant la seconde moitié du 20e siècle, la contribution de ces femmes est à peine reconnue.

Bien que chaque femme recevait une formation couvrant de nombreux domaines de la recherche et des essais, elle n’en utilisait habituellement qu’un ou deux de ces domaines durant sa carrière professionnelle. Sharon avait deux spécialités professionnelles : l’analyse des échantillons médicaux pour l’hématologie et la biochimie pour l’importante fonction de dépistage des maladies. Ce site Web présente des photos, documents et objets fascinants provenant de la collection personnelle de Sharon.

Ce certificat a été remis à Sharon en 1994, en reconnaissance de son adhésion à l’Ordre de technologistes de laboratoire médical de l’Ontario, un groupe qui règlemente les normes de laboratoire dans la province de l’Ontario et veille à leur respect. Ce n’est là qu’un exemple de ses nombreuses années d’adhésion.

Le diplôme médical « Technique générale de laboratoire médical » a été octroyé à Sharon Argue (née Harrison) le 5 mai 1966, lui permettant de travailler dans des laboratoires d’hôpitaux partout au pays.  

Même si Sharon ne voyait pas ses patients directement chaque jour, elle savait que son travail faisait une grande différence dans leur vie. Les résultats de son analyse pouvaient fortement influer sur les méthodes utilisées pour guérir un patient et la moindre erreur d’étiquetage ou un calcul erroné des caractéristiques sanguines risquait d’entraîner la mort. Ce serment bien connu des technologues médicaux, tenu en haute estime dans le domaine, était un rappel quotidien de l’importance de leur travail.

Photo de Sharon dans son uniforme médical, vers 1985.

Un laboratoire récemment rénové et entièrement équipé à l’Hôpital Civic d’Ottawa, vers 1985. Sharon travaillait dans un milieu qui était constamment utilisé pour la mise à l’essai de nouvelles technologies médicales conçues pour détecter toutes sortes de maladies.

Sharon en blouse de laboratoire à son poste de travail, avec un nouveau microscope de laboratoire, vers les années 1980 ou le début des années 1990.